La Turquie va poursuivre ses attaques sanglantes ciblant les Kurdes en Syrie et en Irak. L’annonce a été faite mardi soir par le président turc Erdogan à l’issue de la réunion de son cabinet. Les Kurdes sont pris en étau par la Turquie et l’Iran qui les massacrent impunément.
Le président turc Recep Tayyip Erdoğan a annoncé la poursuite des opérations militaires en Syrie et en Irak à l’issue d’une réunion du cabinet d’hier alors que la Turquie a bombardé un total de 89 sites, y compris des installations et infrastructures civiles et de service, dans le nord-est de la Syrie avec 122 frappes aériennes menées ces deux dernières semaines.
Ces opérations, censées cibler des groupes terroristes (kurdes), ont suscité des inquiétudes quant à leur impact sur la stabilité régionale et la sécurité des civils, au milieu de discussions sur une stratégie géopolitique plus large et leurs implications nationales.
Détails des opérations récentes et des plans futurs
Lors de la première réunion du cabinet de l’année, le président Erdoğan a souligné les résultats des récentes opérations militaires en Syrie et en Irak. Il a rapporté que 114 cibles ont été touchées et 78 individus ont été « neutralisés » lors de ces opérations. Erdoğan a également mentionné le rôle de l’Organisation nationale de renseignement (MIT) dans le ciblage de 60 infrastructures et installations de munitions présumées depuis le 12 janvier.
Au cours de son discours, Erdoğan a subtilement critiqué ceux qu’il perçoit comme tentant de créer un « État terroriste [kurde] » dans la région. Cette remarque concorde avec les discussions dans les médias pro-gouvernementaux, suggérant le malaise des États-Unis face aux actions militaires de la Turquie.
Le Président a souligné l’importance stratégique des activités militaires transfrontalières de la Turquie. Il a suggéré que ces opérations sont cruciales pour la sécurité nationale de la Turquie et celle de ses citoyens. Erdoğan a également affirmé que ces opérations ont été efficaces pour empêcher la création d’un couloir terroriste et pour protéger la Turquie d’une éventuelle instabilité interne due à la migration irrégulière. (Medya News)