La 7ème édition du Forum européen des forces de Gauche, Vertes et Progressistes s’est tenue à Madrid du 10 au 12 novembre dernier.
Dans sa déclaration finale, le Forum européen a condamné les pressions de la Turquie sur l’opposition démocratique et exige la libération de tous les prisonniers politiques et la mise en œuvre des décisions du Conseil de l’Europe.
La déclaration finale du Forum Européen dénonce le « modèle de construction européenne néolibéral, réactionnaire, patriarcal et prédateur pour l’environnement, incapable d’apporter une solution positive aux problèmes dont souffrent nos peuples et qui n’envisage pas non plus une réelle autonomie stratégique dans sa politique étrangère » et invite « les forces sociales, culturelles, syndicales et politiques progressistes à s’unir pour construire une Europe différente ».
Concernant l’occupation du Nord de Chypre par la Turquie depuis 1974 et les attaques turques ciblant les Kurdes en Syrie, le Forum européen « exige la fin de l’occupation turque de 37 % de Chypre, qui dure depuis 49 ans. Il appelle à la reprise des pourparlers sous les auspices des Nations Unies, là où ils ont été interrompus en 2017, afin de parvenir, conformément aux résolutions des Nations Unies, à une solution fédérale bizonale et bicommunautaire avec l’égalité politique définie par les Nations Unies. Il soutient fermement le travail commun des organisations politiques et sociales chypriotes grecques et chypriotes turques pour parvenir à la réunification de Chypre et de son peuple » et poursuit: « Nous condamnons fermement les pressions exercées par la Turquie sur l’opposition démocratique ; nous exigeons de la Turquie qu’elle libère tous les prisonniers politiques et qu’elle applique les décisions du Conseil de l’Europe et de la Cour européenne des droits de l’homme.
Nous condamnons les attaques armées contre les infrastructures civiles dans les régions kurdes, qui plongent des millions de personnes dans la pauvreté parce qu’elles n’ont pas accès à l’eau et à l’électricité.
Nous condamnons fermement les pressions exercées par la Turquie sur l’opposition démocratique ; nous exigeons de la Turquie qu’elle libère tous les prisonniers politiques et qu’elle applique les décisions du Conseil de l’Europe et de la Cour européenne des droits de l’homme. Nous condamnons les attaques armées contre les infrastructures civiles dans les régions kurdes, qui plongent des millions de personnes dans la pauvreté parce qu’elles n’ont pas accès à l’eau et à l’électricité.
Nous soutenons les appels en faveur d’une solution démocratique à la question kurde. Au nom de Jina Amini, nous nous joignons à toutes les femmes qui luttent pour la liberté, en particulier les femmes Yézidis du Şengal, avec le cri de Jin-Jiyan-Azadi (Femmes, Vie, Liberté) ! »