BERLIN. Les Kurdes réunis à Berlin contre l’interdiction du PKK en Allemagne ont été victimes de la violence policière. Les organisateurs de la marche accusent les autorités allemandes de vouloir envoyer un message à Erdogan, pour le rassurer de leur collaboration pour la continuation de la criminalisation des Kurdes et du PKK en Allemagne.
Le 26 novembre marquera le trentième anniversaire de l’interdiction des activités du PKK en Allemagne. A cette occasion, une manifestation contre l’interdiction a lieu aujourd’hui à Berlin. Avant la marche, la police allemande a procédé à des fouilles et des arrestations de nombreux manifestants tandis qu’elle en a tabassé plusieurs manifestants.
Un grand rassemblement contre l’interdiction de 30 ans du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) en Allemagne a eu lieu aujourd’hui à Berlin. La manifestation était organisée dans le cadre d’un mois d’action avec de nombreux formats d’événements différents, que la campagne contre l’interdiction promeut depuis un certain temps.
Le 22 novembre 1993, le ministre allemand de l’Intérieur de l’époque a interdit les activités du PKK. Cela a été suivi par l’interdiction de nombreuses organisations et médias accusés de faire partie de la structure du PKK. Le PKK est inscrit sur la liste des organisations terroristes de l’UE depuis 2002. Depuis lors, des centaines de militants kurdes ont été accusés d’avoir violé ces interdictions et d’avoir violé les articles 129a et 129b du code pénal allemand, et certains ont été condamnés à de longues peines de prison. termes. La tentative la plus ambitieuse visant à criminaliser les rassemblements d’organisations kurdes en général a jusqu’à présent échoué devant les tribunaux