La France a ignoré les appels des dirigeants des organisations kurdes à enquêter sur les attaques chimiques turques utilisées au Kurdistan, alors que le même pays a émis hier un mandat d’arrêt international contre le dictateur syrien Bachar al-Assad et son frère.
Un mandat d’arrêt international a été émis en France contre Bachar al-Assad et son frère Maher al-Assad pour leur implication « dans le massacre chimique de la Ghouta orientale, à Damas, en août 2013 » qui a entraîné la mort d’environ 1 450 civils, dont plus de 200 enfants et femmes.
Le tribunal judiciaire de Paris avait ouvert en 2021 une enquête pour usage d’armes internationalement interdites par les forces de Damas lors de leur attaque contre la ville de Douma, dans la Ghouta orientale, à proximité de la capitale syrienne.
Concernant la France et les organisations concernées par l’interdiction des armes chimiques, l’Association internationale des médecins pour la prévention de la guerre nucléaire (IPPNW) a préparé un rapport sur l’utilisation d’armes chimiques par l’État d’occupation turc dans ses attaques contre le Kurdistan d’Irak.
Il a demandé l’ouverture d’une enquête à ce sujet et, pour sa part, le représentant au parlement irakien, Soran Omar, a appelé le gouvernement de Muhammad Shiaa Al-Sudani à former une commission pour enquêter sur l’utilisation de produits chimiques par l’État turc contre le PKK dans le sud du Kurdistan.
Les cadres des Forces de défense populaires (HPG, branche armée du PKK) et l’Union des communautés du Kurdistan (KCK) ont également envoyé des dizaines d’invitations aux institutions chargées d’enquêter sur les attaques chimiques turques, mais l’Irak et les pays occidentaux comme la France et l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques n’ont rien fait pour y remédier. ce problème.