Selon un rapport d’Amnesty International, l’Iran a exécuté au moins 251 personnes [dont de nombreux Baloutches et Kurdes] depuis le début de cette année. L’ONG internationale des droits humains dénonce la « frénésie d’exécution » qui a lieu en Iran depuis le début de l’année.
Selon le rapport d’Amnesty International, sur 251 des personnes exécutées entre le 1er janvier au 30 juin 2022, 146 ont été accusées de meurtre et 86 d’entre elles ont été accusées de trafic de drogue.
65 des personnes exécutées étaient des Baloutches. 38 d’entre eux étaient accusés de trafic de drogue.
En 2021, l’Iran a exécuté 314 personnes.
Selon la loi iranienne, la peine de mort s’applique à de nombreuses infractions, notamment les crimes financiers, le viol et le vol à main armée. Activités protégées par le droit international des droits de l’homme, telles que les relations sexuelles consenties entre personnes de même sexe, les relations sexuelles extraconjugales et les propos jugés « insultants envers le prophète de l’islam », ainsi que des infractions formulées en termes vagues, telles que « l’inimitié envers Dieu » et « la propagation de la corruption sur la terre » sont également passibles de la peine de mort.