SYRIE / ROJAVA – L’écologie est l’un des piliers de la révolution kurde du Rojava, qui défend également la démocratie populaire, le pluralisme et la libération des femmes. C’est pourquoi, l’Administration autonome de la Syrie du Nord et de l’Est prépare une loi pour protéger l’équilibre écologique dans une région dévastée par plus de 10 ans de guerre et le changement climatique.
L’Administration autonome de la Syrie du Nord et de l’Est va lancer les préparatifs en vue de l’adoption d’une loi sur la préservation de l’écologie. L’annonce a été faite le mercredi lors d’une réunion de la commission de l’écologie et des collectivités locales. Un comité distinct sera formé pour rédiger un projet de loi pour la préservation de l’écologie.
Lors de la réunion, on a évolué le travail du comité au cours des trois derniers mois. Entre autres, il a traité de l’impact négatif de la raffinerie de pétrole dans la région autonome. Le contenu des délibérations comprenait des moyens d’identifier et de réduire les comportements nuisibles à l’environnement. Dans les prochains mois, le comité mis en place devrait rédiger un projet de loi pour protéger l’équilibre écologique.
L’écologie est l’un des piliers de la révolution du Rojava, aux côtés de la démocratie populaire, le pluralisme et la libération des femmes. L’objectif est d’aller au-delà de la protection classique de l’environnement et de créer une forme de société écologique : il s’agit de restaurer la relation déséquilibrée entre la nature et l’homme décrit par Abdullah Öcalan, l’initiateur de la révolution du Rojava. La révolution écologique dans le nord-est de la Syrie est compliquée à cause de la guerre.