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IRAN. Acharnement contre la famille d’un professeur kurde

IRAN / ROJHILAT – Lee militant syndicaliste kurde et enseignant à la retraite Jahangir Rostami a été arrêté à Harsin, dans la province de Kirmaşan. Son fils, Ehsan Rostami, et son neveu, Ramin Rostami, sont également en prison depuis le 20 août 2025.

Selon l’organisation de défense des droits humains Kurdistan Human Rights Network (KHRN), Jahangir Rostami, un militant syndicaliste et enseignant à la retraite de Harsin, a été battu, arrêté et emmené dans un lieu inconnu le 17 octobre à la suite d’un raid des forces du régime iranien sur son domicile familial.

Manifestation contre l’arrestation

Le syndicat des enseignants du comté de Harsin, dans la province de Kirmaşan (Kermanshah), a également publié une déclaration condamnant l’arrestation du ressortissant kurde Jahangir Rostami. Il a également dénoncé les pressions exercées par les forces de l’ordre sur les familles des détenus pour obtenir des aveux.

« Nous exigeons la libération immédiate et inconditionnelle de Jahangir Rostami, membre du syndicat des enseignants de Harsin, et soutenons fermement sa famille estimée jusqu’à ce que sa liberté soit garantie », indique le communiqué.

Lors d’un récent rassemblement de retraités et d’enseignants à Kirmaşan le 19 octobre, les participants ont également appelé à la libération immédiate de Rostami.

Fils et neveu également en prison

Peu après l’arrestation de Rostami, la famille aurait reçu une information officieuse du parquet de Kirmaşan, indiquant qu’il avait été transféré à la prison d’Evin, à Téhéran. Son fils, Ehsan Rostami, éditeur et traducteur, et son neveu, Ramin Rostami, militant culturel, seraient également en prison depuis le 20 août.

Selon KHRN, les deux hommes ont été arrêtés avec trois autres militants culturels – Hassan Touzandejani, Marjan Ardeshirzadeh et Nima Mehdizadegan – à Téhéran lors de raids simultanés menés par des responsables de l’État iranien à leurs domiciles.

Pendant ce temps, les familles d’Ehsan et de Ramin Rostami ont rapporté que les deux prisonniers du quartier 209 de la prison d’Evin avaient entamé une grève de la faim pour protester contre leur détention prolongée sans procédure régulière. (ANF)