TURQUIE – Le défenseur kurde des droits humains condamné à mort en Iran, Soran Aram, a été détenu à Ankara et envoyé dans un centre de rapatriement malgré le fait qu’il ait obtenu le statut de réfugié auprès de l’ONU et que le Canada lui ait accordé l’asile.
Le militant kurde Soran Aram, qui risque la peine de mort en Iran, a été arrêté par la police de l’immigration à Ankara et envoyé au centre de rapatriement (GGM) malgré ses documents de réfugié approuvés par les Nations Unies (ONU) et sa carte d’identité valide.
Dans un message vidéo enregistré au GGM où il a été emmené, Aram a contacté des militants et des organisations des droits humains, dont l’ambassade du Canada, et leur a demandé d’accélérer le processus de transfert pour lui et sa famille.
Selon certaines informations, les agents des services de renseignement iraniens exercent une pression systématique sur la famille d’Aram depuis des années. Des membres du Bureau de renseignement d’Ourmia auraient convoqué la famille à de multiples entretiens, exigeant qu’elle le persuade de retourner en Iran. Ils auraient également exercé une pression psychologique sur la famille, la menaçant de lourdes sanctions en cas de refus de coopérer.