Roni n’a que dix ans quand il perd toute sa famille lors du massacre de la vallée de Zîlan* commis par l’État turc en 1930. Il traverse le temps et l’espace pour se retrouver à Paris presque 100 ans plus tard dans la peau d’un jeune homme pour apprendre que les Kurdes continuent d’être victimes de génocides, qu’ils sont chassés de leurs terres, assimilés de force, leur pays colonisé mais que malgré tout le peuple kurde lutte pour sa liberté…
Bien que soufrant de lourds traumatismes, Roni reste combattif et va de l’avant. Il n’a pas le temps pour penser / panser ses plaies. Il a l’âme combative et il est est comme pressé par le temps afin de demander des comptes pour les millions de Kurdes qui ont comme lui subi l’horreur. « La vie au bout de la robe de ma mère » de l’écrivain et journaliste kurde Maxime Azadî est une ode à la résistance en toute circonstance.
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*Le 3 juillet 1930, sur ordre du Premier ministre turc, İsmet İnönü, et son gouvernement, 44 villages kurdes ont été brûlés et des milliers de civils massacrés (d’autres chassés de leurs terres) dans la vallée de Zilan, dans le district Erciş de Van.