IRAN / ROJHILAT – Le régime iranien a pendu 4 prisonniers kurdes le 27 février 2025 dans la prison de Ghezel Hesar à Karaj, dans la province d’Alborz. 3 autres prisonniers ont été exécutés, dont un en public, fin février signale l’ONG de défense des droits humains Kurdistan Human Rights Network (KHRN).
Le 28 février, Shoayb Rezapour, un jeune Kurde du village de Sost à Esfarayen, dans la province du Khorasan du Nord, a été exécuté en public dans la ville, a appris le Réseau des droits de l’homme du Kurdistan (KHRN).
Shu’aib Rezapour avait été condamné à mort pour « meurtre prémédité » après avoir été reconnu coupable d’avoir poignardé mortellement un homme à l’été 2022.
Le procureur de Bojnurd a déclaré aux médias d’État que l’accusé avait été arrêté et jugé « dans les plus brefs délais », ajoutant que l’exécution avait été effectuée en public sur les lieux du crime, sur le pont Behesht de la ville, à la demande de la famille de la victime.
Selon la loi islamique, le « meurtre prémédité » est un crime puni par le qisas, ce qui donne à la famille de la victime le droit de riposter.
La veille, aux premières heures du 27 février, quatre prisonniers kurdes avaient été exécutés dans la prison de Ghezel Hesar à Karaj, dans la province d’Alborz.
Mostafa Hazhir-Pirouz, 40 ans, d’Asadabad, province de Hamadan, a été reconnu coupable d’infractions liées à la drogue, tandis que trois autres personnes – Amir Jafarpanah de Bijar dans la province du Lorestan, Alireza Basatiniya, 23 ans, d’Ilam dans la province d’Ilam, et Sajjad Eghbali de Kuhdasht dans la province du Lorestan – ont été condamnées à mort pour « meurtre prémédité ».