TURQUIE / KURDISTAN – Des hommes ont tué au moins 27 femmes et tué 6 enfants en Turquie, y compris dans les régions kurdes du pays. Au cours des huit premiers mois de 2024, le pays a connu 245 féminicides.
Provinces où les hommes ont assassiné des femmes
Adana (1), Afyon (1), Ankara (1), Antalya (1), Aydın (1), Balıkesir (2), Eskişehir (1), Giresun (1), Kocaeli (1), Konya (2), Malatya (1), Mersin (2), Muğla (1), Samsun (1), Siirt (1), Tekirdağ (2), Urfa (1), Zonguldak (1), Istanbul (3), Izmir (2)
Des hommes ont tué 13 femmes parce qu’elles « voulaient rompre » ou « ne voulaient pas se réconcilier », et quatre femmes parce qu’elles étaient « jalouses ». Une femme a été tuée parce qu’elle « ne baissait pas le volume de la musique ». Des hommes ont tué une femme parce que « sa fille voulait rompre » et une autre parce que « sa poule était entrée dans le jardin ». Le « prétexte » pour le meurtre de cinq femmes n’a pas été mentionné dans les médias.
Au moins 13 femmes ont été tuées par leur mari ou leur petit ami, six par des membres de leur famille, comme leur petit-fils ou leur fils, et une par son gendre. Une femme a été tuée par son employeur, trois par des proches et cinq par des hommes qu’elles ne connaissaient pas.
Données compilées par le site d’information Bianet
Le rapport de surveillance de la violence masculine de Bianet ne couvre que les femmes qui ont perdu la vie à la suite de violences masculines rapportées dans la presse.
Il n’inclue pas les cas de violence ou les crimes qui ne sont pas fondés sur le genre.
Tout au long de l’année, Bianet collecte les données sur les meurtres non identifiés et les décès suspects de femmes dans des décomptes mensuels distincts.
Le rapport de Bianet n’inclue pas dans les rapports les meurtres commis par des personnes souffrant de troubles psychologiques (comme les meurtres commis par des personnes atteintes de schizophrénie).
Le rapport de Bianet inclue les cas de suicide ou de tentative de suicide dans le décompte uniquement si la femme a été victime de violence ou de violence systématique dans son passé. Nous couvrons ces cas de suicide dans une catégorie distincte et n’ajoutons pas les cas de suicide au nombre présenté dans le titre.
Il n’inclue pas les cas de féminicide qui surviennent lors d’un meurtre de masse dans lequel la femme n’était pas directement ciblée, à condition que l’incident en question ne soit pas non plus basé sur le genre.