Plus de 100 ans après la signature du Traité de Lausanne ayant permis la colonisation du Kurdistan et le génocide des Kurdes, un groupe d’avocat saisi l’ONU pour l’annulation du Traité de Lausanne et la reconnaissance du droit des Kurdes à l’autodétermination. La requête a été accepté par le Comité des droits de l’homme de l’ONU. Mais comme ledit Comté n’a pas de pouvoir de contrainte, on ne s’attend pas à ce que les droits des Kurdes soient reconnus par la communauté internationale et les États occupant le Kurdistan: Turquie, Iran, Syrie et Irak.
Le 24 juillet 1923, les puissances victorieuses de la Première Guerre mondiale ont imposé le partage du Kurdistan en quatre parties par le traité de Lausanne. Depuis lors, les Kurdes sont soumis au génocide, à l’assimilation et aux massacres sous la souveraineté des États de Turquie, d’Irak, d’Iran et de Syrie. Cet accord a jeté les bases de la discrimination du peuple kurde et de la négation de son existence. Pour dénoncer les conséquences graves et persistantes du traité pour la société kurde et pour dénoncer la situation imposée d’inexistence politique et juridique, plusieurs milliers de personnes ont manifesté samedi à Lausanne.
A l’occasion du centenaire du traité de Lausanne, la Confédération de la diaspora kurde a saisi les institutions turques compétentes pour l’annulation du Traité de Lausanne et la reconnaissance du droit des Kurdes à l’autodétermination. Après avoir épuisé les recours internes et essuyé une fin de non-recevoir, les avocats de DIAKURD ont saisi le Comité des droits de l’homme des Nations Unies concernant le Traité de Lausanne au motif que le droit du peuple kurde à l’autodétermination n’a pas été pas mis en œuvre. Mais le Comité des droits de l’homme de l’ONU n’ayant pas de pouvoir de contrainte, il ne faut pas s’attendre à des miracles car tous les États occupant le Kurdistan refusent catégoriquement les droits du peuple kurde qu’ils exterminent et assimilent de force.
La Confédération de la diaspora kurde (DIAKURD*) a déposé une plainte auprès du Comité des droits de l’homme des Nations Unies, rappelant que le peuple kurde n’a pas été représenté lors de la signature du Traité de Lausanne (1923) et que droit du peuple kurde à l’autodétermination n’a pas été pas mis en œuvre.
Le Comité des droits de l’Homme est un organe de surveillance du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme, responsable du Pacte international relatif aux droits civils et politiques et ses protocoles facultatifs. Il rend des avis et des recommandations aux 173 États parties du pacte, sans pouvoir de contrainte. (Wikipedia)
*Le congrès fondateur de la Confédération de la diaspora kurde (Kongreye Zaraya Nîştîman – DIAKURD) a eu lieu à Stockholm, la capitale de la Suède il y a deux ans.