PARIS – Un rassemblement aura lieu à Paris ce dimanche 28 juillet pour dénoncer la condamnation à mort des activistes kurdes Bakhshan Azizi et Sharifa Mohammadi en Iran. (RDV à 18h, place de la Bastille)
La communauté des femmes du Kurdistan (KJK) a dénoncé les condamnations à mort prononcées contre Bakhshan Azizi* et Sharifa Mohammadi** soumises à la torture et traitements inhumains. La KJK appelé à une « lutte commune contre le régime iranien hostile aux femmes ».
« Les femmes iraniennes et kurdes du Rojhilat ont mis en lumière leur lutte pour l’existence, l’identité et la liberté avec le slogan « Jin, Jiyan, Azadî (Femme, vie, liberté) » en 2022. Alors que nous entrons dans le 21e siècle, nous avons été témoins et vivons un processus où notre discours sur le « Siècle des femmes – la révolution des femmes », que nous exprimons souvent à travers le mouvement des femmes kurdes, est passé du statut de revendication à celui de réalité matérielle. Nous, les femmes kurdes, avons montré que nous avions une vision d’une véritable révolution des femmes en transformant cette réalité du rêve et de la revendication en un fait tangible. À ce stade, la révolution des femmes du Rojava est devenue un exemple concret de nos revendications, et cette vérité a inspiré les femmes du monde entier. Aujourd’hui, les femmes du monde entier résistent aux (…) féminicides, à l’exploitation, aux inégalités, à l’esclavage et à la réalité d’un État patriarcal. En ce sens, les femmes ont élevé la voix et crié la vérité de ‘Femme, vie, liberté’ »
*Pakhshan Azizi, journaliste, travailleuse sociale et ancienne prisonnière politique kurde, détenue par le ministère du Renseignement, au quartier des femmes de la prison d’Evin, vient d’être condamnée à mort pour « rébellion ».
**La syndicaliste kurde, Sharifa Mohammedi avait elle aussi condamnée à mort par le régime iranien le 4 juillet, pour « rébellion armée ».