PARIS – Le Mouvement des femmes kurdes en France (TJK-F) a tenu son cinquième congrès à Paris.
Environ 100 déléguées des conseils de femmes et des communes de femmes de 13 centres de France ont assisté au congrès de Tevgera Jinên Kurd li Fransa (TJK-F) tenu au Centre culturel kurde Ahmet Kaya. Les déléguées portaient des costumes traditionnels kurdes.
Les portraits des femmes révolutionnaires kurdes Sakine Cansız, Fidan Doğan, Leyla Şaylemez et Evîn Goyî assassinées à Paris et celle du leader kurde Abdullah Öcalan ont été accrochées dans la salle où se tenait le congrès.
Après l’élection du conseil, le congrès a commencé par une minute de silence à la mémoire des martyrs de la liberté du Kurdistan et s’est poursuivi par des évaluations politiques.
Évaluant l’agenda politique, les déléguées ont souligné que le 21e siècle est le siècle de la révolution des femmes, que le mouvement des femmes kurdes, ainsi que la révolution des femmes du Rojava, sont suivis avec intérêt pour les femmes du monde entier.
Après avoir lu et évalué le rapport de travail d’un an, une discussion a eu lieu sur la manière de mener à bien le travail sur l’axe de libération de la femme dans la nouvelle période.
Après l’élection de trois porte-parole, le congrès du TJK-F s’est achevé par le slogan « Jin, Jiyan, Azadi » (femme, vie, liberté).