SYRIE / ROJAVA – Une organisation yézidie a révélé que 431 Yézîdîs, dont 274 femmes, ont été libérés des mains de l’État islamique (EI) par les forces kurdes depuis la défaite du groupe dans le nord-est de la Syrie en 2019.
Ismail Dalaf, coprésident de la Maison des Yézidis (Mala Êzîdîyan le herêma Cezîrê) à Hassaké, dans le nord-est de la Syrie, a déclaré que les Forces de sécurité intérieure du nord et de l’est de la Syrie (Asayish) et l’administration du camp du camp al-Hol ont récemment remis Aziza Khaled Ali, 27 ans, sa fille et une autre une fillette du nom Khunav Nayef Khudr.
La Maison Yazidie, une organisation non gouvernementale civile, œuvre au retour des prisonniers libérés et des personnes kidnappées en Syrie à leurs familles en coordination avec les autorités officielles de l’Administration autonome du nord et de l’est de la Syrie (AANES).
Le 5 juin, les Asayish ont annoncé la libération d’une femme yézidie et de deux jeunes filles du camp al- Hawl, dans le nord-est de la Syrie.
Dalaf a ajouté qu’ils ont confirmé l’identité de la femme et des enfants à partir des registres yézidis disparus et ont contacté leurs familles à Sinjar (Shengal) pour les remettre au Conseil de Shengal, qui à son tour les réunira avec leurs familles dans le village de Kojo, à Sinjar.
Dalaf a souligné que la femme et les filles seront réhabilitées avant d’être renvoyées.
Le 3 août 2014, l’Etat islamique a tué des milliers d’hommes yézidis et kidnappé plus de 6 000 yézidis lors de son attaque sur Sinjar (Shengal).
La plupart des Yézidis ont été vendus comme esclaves sexuels par les militants de l’Etat islamique sur les marchés en Syrie et en Irak.
Les FDS ont réussi à libérer des centaines de Yézidis en Syrie après la défaite de l’EI dans son dernier bastion dans la ville de Baghuz, à l’est de Deir ez-Zor. Beaucoup, cependant, restent portés disparus. (North Press Agency)