SYRIE / ROJAVA – Des mercenaires de la Turquie ont tué sous la torture Jankin Naasan, un civil kurde d’Afrin détenu avec plusieurs membres de sa famille dans la prison d’Al-Rai gérée par la milice jihadiste Jabhat al-Shamiya. Tous les membres de la famille (huit personnes au total) de Naasan, y compris des bébés, ont été torturés. Deux des femmes de la famille avaient été libérées. L’une d’elle est morte dans des circonstances tragiques, tandis que l’autre a est devenue folle à cause des viols subis et son bébé torturé sous ses yeux…
Jankin Naasan, de 36, a été arrêté avec ses parents et ses frères et sœurs ainsi que sa femme et ses enfants (huit personnes au total, dont des personnes âgées et des nourrissons) le 7 juin 2020 dans une prison de la milice de l’Armée nationale basée à Al-Raï dans le nord d’Alep. Les maisons et tous les autres biens de ces familles ont été confisqués par les gangs islamo-turcs.
Retour sur une barbarie commise par les gangs de la Turquie
Le 7 juin 2020, les mercenaires sous commandement de la Turquie ont kidnappé un couple âgé et leurs enfants ainsi que leurs petits enfants (trois génération de personnes) dans le quartier Ashrafiyeh d’Afrin: Majid Naasan (65 ans) et Zainab Abdo (60 ans), leurs enfants Sheyar (30 ans), Jankin (32 ans), sa femme Zulaikha et leur deux enfants, Muhammad (28 ans) et sa femme Jaylan Hamalo ainsi que leur bébé. Tous, y compris des nourrissons, ont été torturés, les jeunes femmes violées dans une prison gérée par la milice jihadiste Jabhat al-Shamiya.
Zulaikha Walid Omar (Zelîxe Welîd Omer) a été libérée quelques mois après. Elle avait perdu la raison et errait dans les rues d’Afrin à cause des sévis subis en prison et surtout de la torture infligé à son bébé d’un an qui a probablement été tué sous ses yeux. Elle a été prise en charge par une famille d’Afrin.
Zainab Abdo (60 ans) a également été libérée en août 2021 après des sévices atroce subis en prison comme tous les membres de sa famille. Son corps calciné a été découvert en décembre 2021. On affirme que les gangs jihadistes l’ont tuée.
Crimes de guerre et crimes contre l’humanité
Depuis l’invasion du canton kurde d’Afrin par la Turquie en mars 2018, les forces turco-jihadistes ont commis des milliers de crimes de guerre et crimes contre l’humanité: ils ont arrêté en masse des civils (femmes, enfants, personnes âgées…), torturés tous, violé la majorité des femmes et des fillettes mais aussi certains des hommes, tués sous la torture de nombreuses personnes, confisqué les maisons et les les biens des familles kurdes chassées de leurs terres… Bien que ces crimes soient connus de la communauté internationale (ONU, HRW, Amnesty International), la Turquie étant un allié de l’Occident (OTAN), ces crimes commis par les forces sous son commandement sont passés sous silence. Ce qui l’encourage à commettre d’avantage de massacres et à pousser sa guerre colonialiste jusqu’au sud du Kurdistan (nord de l’Irak).