SYRIE / ROJAVA – Dans la région autonome de la Syrie du Nord et de l’Est, une révolution féministe et écologique est mise en place au coeur du Moyen-Orient menacé par une crise écologique sans précédent et embrasé par de multiples conflits armés colonialistes allant du Kurdistan à la Palestine. La coexistence des peuples et la préservation de la nature sont la priorité de l’administration autonome qui soutient la première conférence écologique du Rojava.
Depuis hier, une conférence écologique se tient à l’Université du Rojava, dans la ville de Qamishlo. Événement lancée à l’initiative des organisations environnementale de la Syrie du Nord et de l’Est, a réuni 120 délégués, dont des représentants de l’Administration autonome, des partis politiques et des organisations sociales et civiles, dans l’amphithéâtre de l’Université du Rojava, dans le canton de Jazera.
Liberté d’Ocalan est liée à l’approche écologique
Sous le slogan « Avec l’approche écologique, nous libérerons le leader Öcalan et trouverons une solution à la question kurde », les travaux de la première conférence écologique ont débuté à l’Université du Rojava, dans la ville de Qamishlo.
« Il faut développer un système écologique qui préserve et protège la nature »
Première partie de la conférence met l’accent sur la préservation de l’écosystème
Le coprésident adjoint du Conseil exécutif de l’administration autonome démocratique du nord-est de la Syrie, Hassan Koçer, a pris la parole et a évoqué l’importance de la tenue de cette conférence.
Il a expliqué : « Lorsqu’une attaque est lancée contre la nature, la société et ses mœurs sont ciblées, et comme nous le voyons, l’écosystème se dirige vers l’effondrement. »
Koçer a souligné : « Le monde exploite la nature pour construire son système économique et ainsi le détruire. Si cela continue et s’intensifie, le monde est en danger, et tous les mouvements écologiques et scientifiques mettent en garde contre ce danger. Par conséquent, à travers cette conférence, les dangers auxquels la nature est confrontée doivent être bien discutés et résolus.
Les systèmes démocratiques attachent la plus haute importance à la protection de la nature et de l’environnement, et le leader Abdullah Öcalan y attache également une grande importance, nous devons donc revenir à la nature et à l’essence de l’humanité. La conférence aboutira à des conclusions pour protéger l’environnement, développer des solutions fondamentales sur Terre, développant ainsi l’écosystème ».
Ensuite, Berivan Khalil, coprésidente de l’organisme environnemental de l’administration autonome démocratique du canton de Shahba et d’Afrin, a lu les directives du leader Abdullah Ocalan sur l’écologie.
À son tour, le coprésident de l’organisme environnemental de l’AANES, Ibrahim Asaad, a axé son discours sur la nécessité de protéger la nature et l’environnement, en revenant aux principes sur lesquels repose la société naturelle.
« La relation entre génocide et écocide au Kurdistan »
Durant la deuxième journée de la conférence, les discussions se sont centrées sur la relation entre le génocide et l’écocide au Kurdistan et la coopération entre les organisations civiles et les autorités locales de la Syrie du Nord et de l’Est.