AccueilCulturePARIS. Rencontre avec la cofondatrice de la Commune du Film du Rojava

PARIS. Rencontre avec la cofondatrice de la Commune du Film du Rojava

PARIS – « Berbu », le film multi primé de Sevinaz Evdike, réalisatrice kurde du Rojava, a été projeté à Paris ce dimanche 14 avril, en présence de la cinéaste qui a répondu aux questions du public après la projection qui a été organisée en collaboration avec DOC! et La Clef.
 
Lors u tournage de Berbû réalisé par la commune du film du Rojava
« Berbu » (The Wedding Parade ou Le Défilé des Noces), long-métrage de 70 minutes, raconte l’histoire de Gulê, Barîn et Nazê qui préparent le mariage de leurs rêves, alors que la ville de Serekanîyê est sur le point d’être bombardée par la Turquie.
 
 
 
Pendant les échanges avec le public, Sevînaz qui est elle-même originaire de Serê Kanîyê, a déclaré notamment que la seule chose dont ils ont besoin au Rojava est la paix. Elle a rappelé qu’étant constamment attaqués par la Turquie, les jeunes fuient massivement la région pour sauver leur vie.
 
 
Concernant le film, Sevinaz a souligné que malgré les attaques et les pertes de civils et militaires, les habitants de la Syrie du Nord et de l’Est tentent d’avoir un semblant de vie normale, avec des fêtes de mariages qui succèdent aux enterrements ou vice versa.
 
 
La cinéaste kurde a déclaré qu’elle préparait actuellement le tournage d’un nouveau film de fiction qui aura pour sujet les adolescents.
 

Sevinaz Evdike pendant le débat organisé après la projection de son film Berbû
Logo de l’association de femmes cinéastes KEZÎ (en kurde: Kezî, kolektîva jinên sînemager)
Sevinaz Evdike a été co-directrice de la Commune du film de Rojava (en kurde: Komîna Fîlm a Rojava, en anglais: The Rojava Film Commune) jusqu’en 2020. Actuellement, elle gère Kêzî, un collectif de femmes cinéastes kurdes et internationalistes formant des futurs femmes réalisatrices sur la base de l’idéologie du confédéralisme démocratique, de la libération des femmes et de la protection de l’écologie.
Une photo publiée sur la page Facebook de Kêzi, collectif de femmes cinéastes du Rojava