Le 6 avril dernier, lors du festival Un Week-end Avec Elles organisé à Albi, la journaliste Béatrice Dillies, autrice du livre « Un génocide oublié, la voix brisée du peuple kurde », et l’universitaire Nazand Begikhani ont participé à une conférence sur les génocides yézidi et kurde en Irak et à Shengal, et la place centrale des femmes dans la lutte de libération au Kurdistan.
« Je ne sais pas si les femmes kurdes veulent ou peuvent devenir un symbole pour les femmes du monde, mais nous disposons d’une histoire qui pourrait inspirer et motiver les autres. Jin Jiyan Azadî est l’équivalent de la devise française, liberté, égalité et fraternité pour les Kurdes. Elle s’inscrit dans la conviction que la vie sans liberté et sans égalité n’a pas de valeur : l’égalité est une valeur essentielle pour les femmes kurdes qui subissent la discrimination communautaire et étatique, des femmes qui sont engagées dans les mouvements politiques dominés par les hommes et les valeurs masculines », déclarait récemment Nazand Begikhani dans un entretien accordé au journal La Dépêche.
La conférence a été coorganisée avec l’association franco-kurde d’Occitanie.
De nombreuses organisations et personnalités kurdes travaillent pour la reconnaissance officielle du génocide kurde sur la scène internationale.