La Suède a rejeté la demande d’asile des réfugiés kurdes d’Iran, Narges Hashemi et son frère Idris Hashemi. Ces demandeurs d’asile, connus pour leurs activités politiques et culturelles, risquent la torture ou des peines plus graves, s’ils sont livrés à l’Iran.
Selon un rapport reçu par l’Organisation de défense des droits humains Hengaw, les demandes d’asile de Narges et Idris Hashemi, activistes politiques de Sarpol-e Zahab, province de Kermanshah, ont été rejetées par le Département suédois de l’immigration. En conséquence, ils risquent désormais d’être extradés vers l’Iran.
Idris Hashemi et sa sœur ont fui vers la Suède en 2015 pour demander l’asile après avoir été poursuivis par les autorités sécuritaires et judiciaires de la République islamique d’Iran en raison de leurs activités culturelles et politiques. Cependant, leur demande d’asile a été rejetée la même année.
Après des années d’attente d’une solution, leur cas a été réexaminé, ce qui a conduit à son rejet par le ministère suédois de l’Immigration, les plaçant ainsi dans un danger imminent d’expulsion.
Narges Hashemi et Idris Hashemi ont participé activement à des manifestations en Suède ces dernières années, notamment au sein du mouvement Femme, Vie, Liberté (Jin, Jiyan et Azadi). Ils appellent toutes les organisations et militants des droits humains à empêcher leur extradition.
Exprimant sa profonde inquiétude quant à l’expulsion potentielle de Narges Hashemi et d’Idris Hashemi vers l’Iran et au risque de torture et d’autres châtiments inhumains de la part de la République islamique d’Iran, Hengaw appelle de toute urgence l’attention des organisations et institutions internationales de défense des droits humains, en particulier celles axées sur la protection des réfugiés.