SYRIE / ROJAVA – L’armée turque, mercenaires islamistes, Hezboullah libanais, milices pro-Iran… les forces étrangères présentes en Syrie ont arrêté 1 109 personnes, dont des femmes et des enfants kurdes, en 2023, selon l’agence North Press.
107 militaires et 1 002 civils, dont 118 femmes et 39 enfants, arrêtés en 2023
Le rapport annuel du Département de surveillance et de documentation souligne qu’en 2023, les forces turques ont arrêté 971 personnes, dont 626 ont été arrêtées par les gardes-frontières turcs alors qu’elles tentaient d’entrer sur le territoire turc pour demander l’asile.
Parmi les personnes arrêtées, on compte quatre militaires et 622 civils, dont 85 femmes et 33 enfants.
Les services de renseignement turcs ont déporté 208 civils, dont 25 femmes et trois enfants, pour la plupart accusés d’appartenance aux Forces démocratiques syriennes (FDS) et de collaboration avec l’administration autonome du nord et de l’est de la Syrie, vers les prisons de leurs territoires.
La milice soutenue par l’Iran a arrêté 128 personnes, dont 50 militaires et 78 civils. Certains d’entre eux ont été accusés d’espionnage ou d’attaques contre la milice soutenue par l’Iran.
Tandis que les forces russes ont arrêté un militaire accusé d’avoir pris des photos de postes et de quartiers militaires russes.
La milice du Hezbollah libanais a arrêté neuf personnes, dont cinq militaires et quatre civils, dont une femme, accusées de tentative d’empoisonnement de la nourriture des milices du Hezbollah.
Le Département de surveillance et de documentation de North Press a déclaré qu’il existe six prisons secrètes iraniennes en Syrie, trois à Homs et ses environs, trois à Deir ez-Zor et une à Damas.
Ces prisons sont témoins des pires formes de torture, les détenus étant soumis à des décharges électriques, des brûlures, des coups de fouet, etc.