IRAN / ROJHILAT – La prisonnière politique kurde Soheila Mohammadi a cousue ses lèvres et entamé une grève de la faim pour protester contre la violation de son droit de sortir de prison ou d’obtenir une libération conditionnelle. Elle a purgé trois ans d’une peine de cinq ans qui lui a été infligée par le régime iranien pour affiliation présumée au Parti pour une vie libre au Kurdistan (en kurde : Partiya Jiyana Azad a Kurdistanê – PJAK).
On rapporte que le 5 août, Soheila Mohammadi, une prisonnière politique kurde détenue dans la prison centrale d’Ourmia, a cousu ses lèvres et a entamé une grève de la faim en signe de protestation à la prison centrale d’Ourmia, en Iran.
Sa protestation est une réponse au refus de son droit d’être libérée de prison ou d’obtenir une libération conditionnelle. Soheila Mohammadi n’a pas encore obtenu de libération conditionnelle, bien qu’elle ait purgé trois ans d’une peine de cinq ans, qui a été imposée en raison de liens présumés avec le Parti pour une vie libre au Kurdistan (PJAK).
La prisonnière politique Soheila Mohammadi a été arrêtée par des agents du renseignement du Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI) à l’automne 2020 et condamnée à 5 ans de prison pour appartenance au Parti de la vie libre (PJAK). Mohammadi s’est vu refuser le droit à la libération conditionnelle au cours des trois dernières années, une situation exacerbée par la pression continue du Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI).
En février 2023, Mohammadi, 30 ans, a tenté de se suicider en s’infligeant des coups de couteau à la poitrine pour protester contre les pressions imposées par les forces de sécurité gouvernementales, qui ont constamment refusé sa libération conditionnelle ou toute autre forme de libération. Ses codétenues sont intervenues juste à temps, lui sauvant la vie.
Le Parti de la vie libre du Kurdistan (PJAK) est un groupe armé de gauche kurde qui s’oppose à la République islamique.
Medya News