Le film d’animation « Camarades de Jîna Amini » réalisé par des militantes kurdes d’Iran sera projeté à Sydney lors du festival du film « Love, Art and Revolution » qui a lieu du 27 au 29 avril.
L’incroyable esprit de résistance et de rébellion exprimé dans « Camarades de Jîna Amini » illustre la puissance de l’idée que la libération des femmes est au cœur de toute véritable lutte pour la libération humaine aujourd’hui. C’est une idée qui ébranle les fondements à la fois du régime islamiste despotique en Iran et du régime d’Erdoğan en Turquie.
Le court métrage d’animation réalisé par un groupe de femmes et d’artistes à Rojhilat (Kurdistan oriental) en Iran, « Rêhevalên Jîna Aminî (Camarades de Jîna Amini) », sera projeté au Festival du Film « Love, Art and Revolution » qui aura lieu à Sydney, en Australie, du 27 au 29 avril.
Jîna Mahsa Amini est devenue le symbole de la révolution féministe en cours en Iran après être tuée par la police des mœurs à Téhéran pour un voile « non conforme » en septembre 2022.
Son meurtre a déclenché un soulèvement populaire qui continue de défier le régime fondamentaliste islamique despotique en Iran sous le slogan désormais emblématique : « Jin Jiyan Azadî (‘Femme, vie, liberté) ». (Medya News)
« Camarades de Jîna Amini » a été réalisé par des femmes artistes kurdes du Kurdistan iranien en soutien au Parti de la gauche verte (Yeşil Sol Parti) à la veille des élections turques du 14 mai.
Le film d’animation montre une femme née d’une feuille d’arbre, marchant avec un drapeau violet à la main parmi des femmes qui scandent « Jin, Jiyan, Azadi » (Femme, Vie, Liberté) et protestent contre le régime iranien, Kawa le forgeron (le héro de la mythologie kurde qui a libéré le peuple kurde des mains du tyran Dehak) ainsi que des femmes et hommes qui dansent des rondes folkloriques kurdes.
A mesure que la femme court de branche en branche, les bourgeons s’ouvrent et verdissent l’arbre qui se transforme alors en logo du Parti de la gauche verte.
A la fin du film d’animation, on peut lire la phrase « Em rêhevalên Jîna Aminî ne (Nous sommes les camarades de Jina Amini) ».