PARIS – Le préfet de police de Paris, Laurent Nunez, a déclaré que les affrontements lors de la protestation après le meurtre de trois militants kurdes étaient le fruit d’une provocation.
Les militants kurdes, Emine Kara (Evin Goyî), Şirin Aydın (Mîr Prwer) et Abdurrahman Kızıl ont été abattus lors de l’attentat terroriste du 23 décembre, au centre kurde de la rue d’Enghien, dans le 10e arrondissement de Paris. Le lendemain, lors de la manifestation sur la place de la République, il y a eu des affrontements et incendies sur la voie publique. Pour le préfet de police de Paris, Laurent Nunez, ces événements sont le fruit d’une provocation.
La tension est née en raison de la provocation d’un individu qui a fait le signe des Loups Gris, une formation paramilitaire fasciste affiliée à l’Etat turc.
S’adressant à BFM TV, le préfet de police de Paris, Laurent Nunez, a déclaré: « L’action s’est poursuivie normalement avec la participation de personnalités politiques. »
Nunez a déclaré que les événements se sont déroulés un peu après 13 heures pour une raison qui serait provoqué par des individus [des fascistes turcs] venus à bord d’une camionnette sur les lieux et qu’ils allaient clarifier tout cela.
Affirmant que certains des militants ont affronté la police sur un autre boulevard, Nunez a déclaré: « Encore une fois, il ne fait aucun doute qu’il s’agissait d’une provocation. »
Déclarant que 11 personnes ont été arrêtées, Nunez a ajouté que ceux qui sont entrés dans le conflit étaient également un petit groupe, et a souligné que les organisateurs de l’action ont tenté d’empêcher les débordements.
Nunez a déclaré que 31 policiers ont été légèrement blessés dans les incidents mais n’ont nécessité aucune intervention médicale. (ANF)