La Turquie a mené des bombardements aériens d’envergure contre plusieurs régions kurdes allant du Rojava, dans le nord de la Syrie jusqu’au Kurdistan irakien dans la nuit de 20 novembre. Cette attaque que la Turquie voulait mener depuis un an a fait plus de 30 victimes civils (dont un journaliste) et militaires dans les rangs kurdes et du régime syrien.
Les Kurdes sont descendus dans la rue dès le lendemain de cette attaque meurtrière à travers le monde pour demander à la communauté internationale d’arrêter cette énième agression turque au Kurdistan. Pour le moment, la communauté internationale continue son sommeil de plomb.
Des dizaines de milliers de civils ont manifesté dans le Nord et l’Est de la Syrie
Malgré le danger de nouvelles attaques, des dizaines de milliers personnes sont descendues dans les rues des régions autonomes du nord et de l’est de la Syrie pour protester contre « l’État terroriste de Turquie ». Des manifestations ont eu lieu dans des dizaines de villes et villages.
Malgré le danger de nouvelles attaques, d’innombrables personnes sont descendues dans les rues des régions autonomes du nord et de l’est de la Syrie (AANES) pour protester contre « l’État terroriste turc ». Les manifestations ont eu lieu dans des dizaines de villes et de communautés, ainsi que dans les zones autonomes d’Alep, la colère face aux frappes aériennes de grande envergure de l’armée turque de l’OTAN a poussé les gens dans les rues.
« Ce pays est à nous et nous le défendrons contre les envahisseurs », ont déclaré les manifestants dans de nombreux endroits. Les deux plus grandes manifestations avec des milliers de participants ont eu lieu à Hesekê et Qamişlo. Dans cette dernière métropole, une foule immense s’est massée devant le centre culturel local. Un manifestant a brûlé un drapeau turc, « A bas l’État occupant criminel » a été scandé par la foule. Dans un discours, le coprésident de la branche locale du Conseil des membres de la révolution du Rojava, Mahsûm Hesen, a qualifié la « terreur aérienne » d’ « expression et de continuation de la mentalité ottomane ».