Aujourd’hui, un attentat sanglant a fait des dizaines de victimes sur l’avenue Istiklal à Istanbul. De nombreux Kurdes font un parallèle entre cet attentat et les élections présidentielles de 2023, affirmant que, quelques soient les auteurs (le MIT turc, DAECH, les Gülentistes ou le PKK (même si ce dernier n’a aucun intérêt à commettre un tel acte car chaque fois que la Turquie fait face à la violence, elle s’en prend aux Kurdes) derrière cet attentat, Erdogan l’utilisera pour criminaliser les Kurdes et l’opposition. Ils donnent comme exemple la vague d’attentats « islamistes » qui ont ensanglanté le pays en 2015 avant les élections de novembre 2015 et dont la majorité des victimes étaient des Kurdes et des opposants de gauche.
6 personnes ont été tuées et 53 autres blessées à la suite d’une explosion sur la rive européenne d’Istanbul. Le dernier bilan a été annoncé par le président Tayyip Erdoğan lors d’une conférence de presse dans la soirée.
On ne sait pas encore l’origine de l’explosion qui a eu lieu à 16h20 heure locale dimanche après-midi sur la célèbre avenue commerçante d’Istiklal, dans le quartier central de Beyoğlu.
Des images diffusées sur les réseaux sociaux montraient des ambulances, des pompiers et des policiers sur les lieux de l’explosion. Les magasins ont été fermés et la rue bloquée, avec des images montrant des gens allongés sur le sol.
L’autorité de radiodiffusion turque RTÜK a ordonné la censure médiatique concernant l’explosion tandis qu’Erdogan a parlé de « vil attentat ».