Hier, lors de la manifestation londonienne en soutien à la révolte populaire en Iran, des organisateurs royalistes iraniens se sont pris aux manifestants qui portaient des drapeaux kurdes et baloutches, leur disant qu’ils n’étaient pas les bienvenus. Ensuite, les organisateurs ont appelé à l’unité, alors qu’ils ne respectent pas les droits des peuples minorisés d’Iran, privés de leurs droits linguistiques, culturels… les plus élémentaires. Des privations de droits mises en place dès l’époque de leur Chah adoré…
Ces mêmes scènes ont également eu lieu à Paris, devant l’Hôtel de Ville lors de l’hommage rendu à Jina Amini par la maire de Paris Anne Hidalgo, le 6 octobre dernier.
Pas d’unité, sans l’égalité entre les peuples
Ces royalistes iraniens qui veulent s’accaparer la révolution populaire en Iran ont le culot de parler d’unité alors qu’ils sont contre l’égalité des peuples d’Iran qu’ils veulent soumettre à la domination perse/chiite. Ces « égarés » devraient d’abord écouter les slogans scandés par les femmes et hommes d’Iran, depuis Baloutchistan, en passant par le Khouzistan, l’Azerbaïdjan oriental, Baloutchistan, Ahwaz, Téhéran et le Rojhilat (Kurdistan iranien). Ils disent « Ni mollahs, ni Chah », « Jin, Jiyan, Azadi » (slogan kurdes signifiant Femme, vie, liberté). Ces fascistes qui persanisent de force Jina Amini et nient son identité kurde, veulent remplacer les mollahs, pour continuer à persécuter tous ces peuples non-perses.