TURQUIE / KURDISTAN DU NORD – Le prisonnier politique kurde, Kadri Ekici serait mort dans une cellule d’isolement de la prison d’Amed (Diyarbakir). L’administration pénitentiaire prétend que le prisonnier s’est suicidé tandis que la famille crie au meurtre, d’autant qu’en quelques mois, plus de 10 prisonniers kurdes sont morts de façon suspecte dans des prisons turques.
Le prisonnier politique Kadri Ekici, 25 ans, serait « retrouvé mort » dans une cellule de la prison fermée de haute sécurité n° 2 de Diyarbakır jeudi soir.
Le corps d’Ekici a été transporté à la morgue de l’hôpital de formation et de recherche de Diyarbakır Gazi Yaşargil hier soir et remis à sa famille par l’Institut de médecine légale ce matin.
Les rapports indiquent qu’Ekici, emprisonné depuis cinq ans pour « appartenance présumée à une organisation terroriste », était détenu dans une cellule d’isolement depuis un an.
Alors que la famille Ekici a appris que leur fils s’était suicidé, des membres de la famille ont déclaré qu’ils lui avaient parlé pour la dernière fois il y a trois jours et que tout était normal car le jeune homme de 25 ans a dit qu’il allait bien. La famille a des soupçons sur les circonstances de sa mort.
Ekici a été inhumé au cimetière de Yeniköy dans le quartier central de Bağlar.
ANF