IRAN / ROJHILAT – Les agents municipaux iraniens de la ville de Kermaşan ont causé la mort d’une femme kurde en l’attaquant et en détruisant sa maison.
Le 26 mai, Assieh Panahi, une Kurde de 58 ans, est décédée après avoir été violemment battue par des agents municipaux de la ville de Kermanchah. Cette femme au foyer, mère de sept enfants, a succombé à une crise cardiaque après que les agents l’aient agressée avec un spray au poivre alors qu’elle voulait les empêcher de détruire sa maison. On l’accusait de l’avoir construite sans permis de construire.
Panahi faisait partie des dizaines de milliers de Kurdes dont les habitations ont été détruites lors du séisme de novembre 2017. Au moins 620 personnes ont perdu la vie et 8 500 autres ont été blessées lors du séisme de magnitude 7,3 survenu le 12 novembre 2017 à Kermanshah. Les rescapés du séisme sont toujours privés de logements et vivotent dans des camps de fortunes depuis plus de 3 ans maintenant.
Depuis plusieurs décennies, les Kurdes du Kurdistan de l’Est sous l’occupation iranienne subissent le racisme étatique et sont condamnés à la pauvreté tandis que leurs richesses naturelles sont pillées et leur nature détruite dans le cadre d’une politique d’anéantissement de l’identité kurde.